jeudi 28 juillet 2016

Originale Gourmandise - La confiserie à l'aspect tendancieux


J'ai eu le plaisir de découvrir une start-up qui propose un concept des plus inconstitutionnels mais qui nous fait encore rêver :  un sachet de petites bub vertes vendues en toute légalité. Qui sont les créateurs ? D'où leur est venue cette idée culottée, anticonformiste et inaccoutumée ? Et dans quel but ? Vous allez tout savoir. 


23 juillet 2016 : La sonnette de l'appartement retentit et nous sort du lit. Le facteur m'apporte un petit colis, mais de qui ? On l'aurait presque oublié mais les voilà enfin arrivés : les échantillons que nous a gentiment envoyé Etienne. 


Avant toutes choses, voici un petit mot sur cette jeune start-up qui propose des produits assez tendancieux. 

Etienne, issue d'étude en marketing et Jérôme, pâtissier dans l'âme, deux potes qui, un jour dans le brouillard, ont eu l'idée ingénieuse de créer des chocolats en forme de tête de weed. Après un long moment de réflexion et cette volonté de s'associer, ils se sont penchés sur le sujet : « pourquoi pas faire un buzz avec des bonbons-confiseries aux formes tendancieuses. On voulait pas être trop explicites, on avait déjà vu des bonbons carrément moulés en feuilles de cannabis ». Etienne et ses finalités militantes, Jérôme et ses idées gourmandes ont voulu toucher le public averti sans que les gens ignorants (comme les plus jeunes), aient accès à « l'image direct du cannabis ». Activistes, provocateurs et border-line, Etienne et Jérôme ont voulu « passer un message et essayer de banaliser aussi les usages avant de plaider la cause »

Le but premier est donc de provoquer, souligne honnêtement Etienne. Susciter l'intérêt ou faire s'élever les voix, les deux jeunes garçons veulent également faire ressortir les paradoxes français« on à le droit de vendre des feuilles à rouler super longues, on a le droit de vendre des bang, on à le droit de vendre tout ce qu'il y a pour fumer mais on a pas le droit de fumer »
Le concept est d'aller plus loin dans ce paradoxe et d'interpeller le gouvernement en confectionnant des chocolats qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à de l'herbe. 

Les deux jeunes ont collaboré pendant un an avec Jacker Magazineau début de leur projet. Ce support gratuit, authentique et indépendant développe sa marque et offre en cadeau avec ses vêtements et casquettes, les Originales Gourmandises. C'est un bon moyen marketing autant pour le fournisseur que pour le magazine, qui a été leur premier client et qui restera leur partenaire. 

L'objectif d'OG Krunch est bien sûr de se développer à long terme. Aujourd'hui deux associés, il sera bientôt temps d'accueillir de nouvelles recrues. À tous les jeunes pâtissiers de Nîmes ou alentours, Jérôme va bientôt se mettre à la recherche d'un apprenti pour l'aider dans la fabrication de ses petites gourmandises. Commerciaux et gestionnaires seront également de la partie. Qu'importe votre département, le travail à distance « c'est mieux car on peut couvrir une zone de chalandise plus vaste ». Les deux garçons n'ont pas chômé et ont un réseau très varié entre les Dijonnais, les Parisiens et les Lyonnais, les potes qui épaulent pour développer le réseau de distribution, et les infographistes à Montpellier et Nantes. Tout le monde met la main à la pâte. 

Quelle histoire encourageante. Deux potes qui réussissent à mettre en oeuvre un projet professionnel mais aussi un mode de vie, à travers un produit border-line mais originellement naturel. Mais qu'en est-il de sa commercialisation ? Comment nous, joyeux consommateurs, impatients de goûter à toutes ces saveurs, pourrons-nous nous en procurer ? Depuis le 28 juillet 2016, les produits sont commercialisés sur le site internet de la start-up. Pour rappeler le business dans la rue, nous avons le choix entre des sachets de 10 € (100g), 20 € (250g) et 50 € (800g), frais de port inclus. Français et Européens y auront accès. Il nous est également possible de trouver ces confiseries dans les gros shop français. L'exclusivité revendeur est un conditionnement dans des boîtes en plastique réutilisable de 35g. Il nous en coûtera 4,50 € pour cette quinzaine de chocolats. Selon Etienne, « c'est vraiment tout récent, on commence tout juste à vendre. Jusqu'à présent ce n'était que des envois d'échantillons. On a semé, semé, semé et là on va essayer de récolter la première récolte »

À tous les férus de Reggae-Dub, vous pourrez retrouver les deux jeunes associés au festival Reggae Sun Ska, sur le stand de Street shop (une enseigne d'articles pour fumeurs). Pour les amateurs de fumette, rendez-vous à l'Expogrow, du 16 au 18 septembre 2016, à Irun en Espagne. Chanceux seront ceux qui pourront déguster les premiers tests aux huiles essentielles de cannabis. Leur objectif à long terme est de proposer une version infusée "light" et "strong" de la gourmandise. Pour tous ceux qui ne peuvent se déplacer au gré de leurs deals, des opérations de street marketing seront organisées. Vous pourrez ainsi assister à une distribution flash et voir Etienne et Jérôme repartir au coins de la rue. 

Le test produit



Le colis se présente de la manière suivante : les chocolats sont emballés dans des sachets en plastique, comme si vous alliez acheter votre herbe dans la rue. Etienne m'a donc glissé 3 sachets de « Peanut Haze », 3 sachets de « Coco Bud », 3 sachets de « Classique » ainsi qu'une boîte hermétique en plastique. 


Nous avons donc procédé à une dégustation de ces chocolats à l'aspect totalement identique : ce sont de grosses bud vertes, comme des petits rochers, qui sentent le chocolat. L'odeur est pour ainsi dire très alléchante. La texture est croquante, douce et aérée. Le goût sucré est très légèrement salé. Une harmonie entre la teneur et les saveurs que l'on adore retrouver dans une confiserie. Façonnées une par une, sans ajout de sucre ou de conservateurs et avec un colorant naturel, on peut se goinfrer car on vous garanti un écoeurement à 0 % ! En ce qui concerne la composition, elle est pratiquement similaire : du beurre de cacao, du lait en poudre, du sucre, du riz soufflé, du thé vert et de la lécithine de soja. Pour la « Peanut Haze », les deux jeunes ont ajouté des cacahuètes. Pour la « Coco Bud », sans grande surprise on y retrouve de la noix de coco

Amusés part le concept, on l'a directement fait tester à des amis. Je vous laisse deviner leur avis...

    

À notre sens, le meilleur des trois est le « Coco Bud ». Cependant, pour ceux qui n'apprécient pas ce goût vous avez quand même le choix et pour les personnes allergiques aux cacahuètes, Etienne et Jérôme ont quand même pensé à vous ! Et comme nous sommes des gens simples et que nous aimons les produits naturels, on vous a fait de superbes photos de ces étonnantes et succulentes sucreries, dans l'environnement où on adorerait les voir pousser...

  

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lundi 21 septembre 2015

Thé Où ?




Salut, salut !
Un nouvel article culinaire (éh oui, on adore la bouffe !) qui portera sur un super salon de thé/restaurant aux allures 19ème, où m'a amené une amie : Thé Où.
Samedi après-midi, avec un temps assez maussade, nous nous rendons, Manon et moi (véritables ventres sur pattes), rue Chavanne à Lyon 1 pour déguster un petit thé et de bonnes pâtisseries.
Nous arrivons donc devant ce salon de thé, pour une fois bien bondé. Assises en terrasse, je m'en vais commander une tarte aux grenades et une Tatin qui font rêver. Derrière le comptoir, une femme s'occupe de la plonge, un homme du service et un dernier est à l'encaissement. L'attente fût un peu longuette mais après avoir dégusté dévoré les pâtisseries, c'est un détail que l'on oublie vite. Délicate et savoureuse surprise d'avoir pour la première fois goûté une tarte aux grenades (moi qui suis une fan incontestée des fruits rouges). Une pâte croustillante à souhait, une crème onctueuse et des grenades qui craque sous la dent pour vous enivrer de leur succulent jus frais. Vraiment exquis. La Tatin, avec une super chantilly sur le dessus, vous replonge dans votre enfance avec sa saveur d'antan. Tout le monde a connu ce dessert renversé aux pommes caramélisées. Pour l'anecdote, apparemment originaire de Lamotte-Beuvron en Sologne, cette invention est accidentelle. En effet, les deux soeurs Tatin tenaient à l'époque un restaurant nommé « Hôtel Tatin », toujours existant. Après avoir déposé une pâte par dessus les pommes préalablement enfournées, Stéphanie créa cette fabuleuse tarte dont bon nombre d'entre nous apprécions la texture autant que le goût. Le serveur nous amène gentiment notre thé noir de Chine et de Ceylan, aux arômes de figue, fraise, miel, pétales d'hélianthe et de bleuet « Caresse d'un jour de fête ». Après plusieurs cigarettes, nous allons régler la note et nous discutons avec le responsable. A bon entendeur, des soirées jazzy sont prévues au cours de l'année. De plus, vous avez la possibilité d'assister à des pièces de théâtre. Je vous laisse suivre leur page facebook, sur laquelle vous pourrez suivre leur actualité : https://www.facebook.com/theousalondethe. 

« Fabrique d'émotion », ce lieu est excellent pour un moment détente entre amis.

vendredi 11 septembre 2015

Binge watching - Narcos


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Bon nombre d'entre vous avez sûrement déjà entendu parler de Narcos, série qui traite du célèbre narcotrafiquant Pablo Emilio Escobar Gaviria. Créée par Chris Brancato (Hannibal), Eric Newman (Robocop) et Carlo Bernard (Prince of Persia), la série Américaine est disponible depuis le 28 août 2015 sur Netflix. Elle nous fait voyager dans les entrailles de la Colombie, à la poursuite fictionnalisée de Pablo et du cartel de Medillìn. Voyez par vous-même ; un contexte 80s et une traque sanglante et sans merci du baron de la drogue par la DEA et les autorités Colombiennes. Histoire passionnante et époustouflante, la première saison en 10 épisodes nous fait évoluer dans la fulgurante avancée au pouvoir de Pablo Escobar. Pionnier dans l'usage de mules, il bénéficie d'une grande popularité auprès de la population pauvre de MedillìnDe son ascension à sa chute, en passant par ses années en prison, je me suis particulièrement attachée à ce personnage dont la personnalité transgresse toutes les lois naturelles. En multipliant les points de vue ; cartel, policier, politique ; la série retrace l'essor foudroyant du cartel au rang d'organisation la plus lucrative et impitoyable de l'histoire criminelle moderne. Ce système entraîna la mort de milliers de personnes, dont des civils, des policiers, des journalistes et des représentants de l'Etat. 
Une belle surprise en découvrant Wagner Moura, ce Brésilien au charisme fou. Nullement besoin de vous parler de sa manière de fumer, de sa façon de vous regarder ou de vous annoncer sans scrupule ni aucunes émotions " Plata o Plomo". C'est à mon goût, doté d'une grande classe noire, qu'il incarne ce personne terrifiant qui a semé la terreur en Amérique du Sud. 
Personnages aussi très bien interprétés, Steve Murphy (Boyd Holbrook) et Javier Pena (Pedro Pascal), les agents de la DEA, obsédés par la volonté de coffrer le terroriste le plus craint à cette époque.
La première saison se termine sur une énième fugue d'Escobar, fuyant la prison qu'il a soigneusement construite à son intérêt.


D'après José Padilha dans un interview au magazine Télémara, la production va prendre du recul et quitter le cartel de Medillìn pour se focaliser un peu plus sur ceux de Cali et des FARC, au coeur du trafic actuel.

Je vous laisse profiter du générique et cette douce musique de Tuyo

mercredi 2 septembre 2015

Le Majestic - Brasserie fine - Annecy (74)




Dimanche 30 Août, en remontant de ma belle Ardèche, je décide de dîner dans une brasserie, devant laquelle je me suis plusieurs fois retrouvée. Avant de m'engager, je regarde soigneusement le menu, afin de prendre connaissance des différents plats qui me sont proposés. Je vois afficher les traditionnels plats à base de viande et de poisson, des assiettes gourmandes, bréchets de poulets, moules, encas et suggestions du chef. Je décide alors de m'avancer et de demander une table pour une personne. Le serveur, un peu surprit, sourit et m'invite à m'assoir. La carte entre les mains, je demande que l'on me conseil sur les vins. Grande oenologue que je suis (boutade), je demande que l'on me serve un vin assez fruité. Le serveur me dirige vers un verre de rouge Vacqueyras, un AOP de la vallée du Rhône. Bien décidée à boire un bon vin, j'acquiesce. Après avoir mieux regardé la carte, je vois, qu'en bon vendeur, ce serveur m'a proposé le vin au verre le plus cher : 5€. Amusée, je ne bronche pas et j'attends que l'on vienne me prendre ma commande. Mon verre servit et mon choix fait, je pars sur une suggestion du chef : Brochettes de St Jacques marinées au citron, servit avec son gaspacho d'ananas et sa purée de pomme de terre maison. Ma commande prise, je déguste ce vin ci délicat, m'allume une cigarette tout en humant cette fabuleuse odeur de citronnelle qui se dégage de la bougie déposée sur la table. Je n'attends guère longtemps et voici que mon plat arrive. Je vois entreposées à droite de l'assiette les deux brochettes de six St Jacques, le gaspacho d'ananas dans un petit ramequin, la purée cerclée à l'avant ainsi qu'un mélange de salade, carotte râpées, mâche, chicorée Chioggia et oignons. En appétit, je goûte chaque ingrédients un à un afin d'en retrouver toutes les saveurs. Les St Jacques sont superbement assaisonnées, la salade, vinaigrée à souhait, et la purée d'un exquis délice. Les ananas sont très intéressantes car elles apportent une touche de fraicheur et se marient très bien avec la St Jacques. 
Mon assiette terminée, je demande l'addition (22€50) et m'en vais. Pour digérer, j'achemine ma soirée en direction du lac, non loin de là. Je m'assieds sur un banc libre, fume une cigarette et profite de l'air frais en contemplant le paysage. Qu'il est bon de se retrouver là, le ventre pleins.

Les + : -> Des serveurs souriants et courtois.
            -> Une attente des plats qui ne dépasse pas le quart d'heure
(le temps de profiter de l'apéro).
            -> Une cuisine très correcte.
            -> Des prix accessibles.
            -> Bonne proximité du Lac.

Les - : -> Une proximité avec la route qui peut parfois être gênante, selon où l'on est placé en terrasse.

J'ai été très satisfaite de cette brasserie. Il est assez rare sur Annecy, de trouver un restaurant à "bas" prix avec une certaine qualité. En général, les restaurants sont des attrapes touristes ou vous coûte un bras. C'est un endroit que je conseil vivement, si vous êtes de passage ou même si vous habitez sur Annecy et que vous ne l'avez pas encore essayé. La prochaine fois, j'irai dans un restaurant typique savoyard que l'on m'a conseillé. On attendra que la neige tombe bien évidemment :).

vendredi 28 août 2015

First one.



Bonjour, pour commencer ce premier article, je souhaitais vous parler d'une artiste Londonienne que j'apprécie tout particulièrement : Liz Clements Illustrations.

En free-lance, cette jeune artiste nous offre un fabuleux palmarès de prints où nous pouvons découvrir hommes et femmes tatoués. De Rita Ora, jeune artiste Britannique, à Zooey Deschanel, actrice, chanteuse, auteure-compositrice et musicienne Américaine en passant par Lana Del Rey auteure-compositrice, interprète Américaine pour finir sur la merveilleuse Mexicaine Frida Kahlo, artiste peintre ; Liz Clements nous fait voyager dans son monde psychédélique au travers de ses illustrations à la foie délicates et rebelles. Ses pin-ups, aux couleurs pastels et aux traits délicats, ornées de tatouages Old School illustre le mariage de ses deux passions. L'artiste explique ses influences :

" Je dessine majoritairement des portraits influencés par un large éventail d'images : les femmes du Préraphaélisme (mouvement artistique anglais précédant l'oeuvre du peintre Raphaël), le travail d'artistes classiques comme Klimt et Schiele ou encore les dessins de Marvel ou Disney"

De la feuille blanche au rendu final, un vrai coup de crayon suivis d'une finition sur Photoshop et Illustrator et le tour est joué !

Laissez-vous porter par ces créations uniques : Liz Clements Illustrations